Il se trouve là un certain nombre de sous-off retour du front et qui n'engendrent nullement la mélancolie. Ils nous entraînent au Terminus, la maison close de Châlons...
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Autre sujet abordé : la vie amoureuse des soldats. Et les anecdotes croustillantes ne manquent pas. Les Sages ont d'ailleurs retrouvé un document authentique intitulé « catalogue des prix d'amour » et recensant les tarifs d'une maison close. On y décrypte des formules improbables telles que la « savonnette impériale russe » ou encore le « glougloutage du poireau ». « Il fallait compter un franc les cinq minutes à l'époque, avec une réduction en cas d'absence de lumière », s'amusent les seniors. Preuve que la vie, malgré tout, continuait.
[Extrait de "La Grande Guerre contée par les Châlonnais. Article de (© l'Hebdo du Vendredi) du 18 octobre 2016]
Jeton de cette maison close. Peut-être un faux ? |
... Et puis, nous mobilisent ensuite pour une pêche à la grenade dans la Marne. Il n'y a plus guère de poissons dans cette pauvre rivière si maltraitée. Pourtant nous rapportons des hotus... et nous les trouvons délectables.
C'était sans doute la rareté des poissons qui influençait ainsi notre goût car depuis nous n'avons jamais pu sentir les hotus, poissons de très basse qualité et dont personne ne veut - même pas les indigents du pays.
Le hotu |
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